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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 11:54

Nous avons l’immense tristesse de vous faire part de la disparition du lauréat du Prix Nathalie Pasternak 2017/2018, Laurent Chamontin.

 

Polytechnicien, professeur associé de géopolitique à l’ESCE, membre du conseil scientifique du Diploweb, écrivain, ancien cadre de Kryvorijstal, Laurent a permis par son travail d’apporter une connaissance plus éclairée de la géopolitique de l’Europe de l’est et de l’Ukraine en particulier.

 

Nous ne pouvons que conseiller ses livres « L’Empire sans limites – pouvoir et société dans le monde russe » et « Ukraine et Russie : pour comprendre. Retour à Marioupol » ainsi que ses articles. C’était l’esprit éclairé et spirituel, qui savait ne pas se prendre au sérieux pour vulgariser la science. C’est ainsi qu’il a été pendant plusieurs années et jusqu’au bout le modérateur de groupe « L’Europe de l’est sans blagues » sur Facebook. Puisque face aux non-sens du monde qui accélère le rire peut être salvateur. Hélas, il n’a pu rien face à une maladie.

 

La disparition de Laurent laisse endeuillés de nombreux amis en Ukraine, en France et au-delà.

 

Nous nous associons à la douleur de ses proches et pleurons cette immense perte pour l’humanisme.

 

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 22:09
S.E.Oleg Shamshur, ambassadeur d'Ukraine en France
S.E.Oleg Shamshur, ambassadeur d'Ukraine en France

Entretien avec son excellence, Oleg Shamshur, Ambassadeur d'Ukraine en France

Quels sont les dossiers prioritaires de l’Ambassade d’Ukraine en France ?

Il est évident que la priorité est de traiter tout ce qui se rapporte à l’agression russe en Ukraine. Comme vous le savez, la France participe activement à la recherche de voies diplomatiques et pacifiques afin d’aboutir à désescalade de la situation.

Nous nous employons à communiquer sur les événements en Ukraine. Nous transférons des informations aux autorités françaises ainsi qu’à la population française en utilisant tous les moyens dont nous disposons, à savoir les voies de communication officielles, l'utilisation des médias et d’Internet, le Centre culturel et d’information auprès de l’Ambassade de France en Ukraine, etc. Cette information ne se limite pas à la situation militaire et la Crimée. Nous nous appliquons également à communiquer des informations essentielles sur l’Ukraine. Sa culture, sa langue, son histoire, ses traditions et sa vision du futur, celles-ci étant souvent méconnues des Français.

Avec les autorités françaises, nous travaillons beaucoup sur coopération dans différents domaines qui permettrait de mener les réformes dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord d’association UE-Ukraine. Cette mission est aussi l’une des priorités clés.

Nous travaillons également à la promotion et à la facilitation du développement des relations commerciales entre la France et l’Ukraine. Nous avons besoin d’une amélioration radicale du climat des affaires, autrement dit, de la mise en place du programme des réformes. Nous communiquons le plus possible auprès des cercles d’affaires français sur les changements qui prennent place actuellement en Ukraine. Nous mettons aussi en relation les cercles d’affaires ukrainiens avec des entreprises en France. Il faut mettre en lumière l’intérêt commun que partagent l’Ukraine et la France et leurs cercles d’affaires respectifs. Cet intérêt commun est primordial pour qu’une relation durable se mette en place.

L’amélioration de la coopération avec les associations ukrainiennes traditionnelles telles que le CRCUF ainsi que celles qui ont vu le jour plus récemment et qui se développent aujourd'hui, en particulier les organisations bénévoles, est également pour nous un objectif prioritaire. Nous travaillons avec les organisations qui fournissent une aide humanitaire à l’Ukraine, avant tout dans le contexte de la guerre : par exemple les organisations qui s’occupent de l’aide aux blessés ou qui apportent un soutien aux civils subissant le conflit de plein fouet. Notre mission diplomatique travaille également avec les organisations et associations qui soutiennent notre pays dans le processus de réformes.

La classe politique française est très divisée concernant l’annexion de la Crimée et l’intervention russe dans le Donbass ukrainien. Selon vous, qu'est-ce qui a divisé la classe politique française et la société française concernant les événements en Ukraine ?

Premièrement, l'attitude d’une large partie de la société française envers l'Ukraine n’est pas une surprise. En effet, dès le début de la révolution de la dignité « Euromaïdan », l'opinion française était ambiguë. Cette ambiguïté n’a pas cessé d’exister même après l’agression russe. Je vois dans la vie politique française un courant très attentif au positionnement stratégique de la Russie. S'il n'est pas russophile, il témoigne d’une sensibilité très importante aux intérêts russes et cela n’aide certainement pas à la formation d’une politique réaliste et constructive envers l’Ukraine. Comment l’expliquer ? Il n’y a pas d’explication simple. Un certain nombre de facteurs jouent – il y a l’Histoire, et certains intérêts économiques, mais je voudrais souligner que je suis absolument convaincu qu’il ne s’agit pas des intérêts de certaines grandes entreprises, qui comme dans chaque pays, peuvent influencer la politique de leur pays. Il n’est pas possible de l’expliquer sans penser à la psychologie sociale. Un facteur émotionnel joue. Cet ensemble influence la formation du courant russophile, l’attitude trop attentive envers les soi-disant intérêts de la Russie. La Russie travaille certainement dans toutes les directions possibles, elle utilise tout son arsenal pour promouvoir un tel courant.


Il faut que l’on nous comprenne bien, si l’on fait abstraction du conflit actuel, la France et sa classe politique ont le droit de développer des relations avec n’importe quel pays, comme ils le souhaitent. Alors quel est notre « souci » ? Qu’une attitude si attentive envers les intérêts russes n’ait effet néfaste sur la politique envers l’Ukraine. Cela a une grande importance surtout dans les conditions actuelles. Il ne faut jamais oublier que quand on dit qu’il ne faut pas mécontenter la Russie, qu’il faut prendre en considération ses intérêts, - il faut se souvenir qu’il s’agit d’un pays-agresseur qui a violé toutes les règles du jeu, tous les principes du droit international et n'a pas un comportement approprié. C’est pour cela que l’Europe et plus généralement le monde ne devraient pas chercher des moyens pour compenser les pertes causées à la Russie par un tel comportement, mais ils devraient dire qu’un tel comportement est inacceptable et prendre les mesures appropriées, a minima, via un régime de sanctions.

Il me semble parfois que certains hommes politiques et certains experts en France vivent dans un monde d’illusions en pensant que l’on peut toujours être d’accord avec la Russie, que la Russie est intéressée à trouver un d’accord, qu’un retour vers le status quo ante bellum est possible. Il n’est pas possible parce que le leadership russe actuel ne le souhaite pas.

Quels sont les perspectives de la coopération économique franco-ukrainienne ?

La situation actuelle est assez difficile, car les échanges commerciaux ont diminué récemment entre nos deux pays. Il faut arrêter ces tendances, il faut que ces échanges augmentent et moi-même, en tant qu’Ambassadeur d’Ukraine en France, je suis, avant tout, pour que les exportations ukrainiennes vers la France augmentent. Nous souhaitons bien sûr que les investissements français arrivent en Ukraine. S'agissant de la structure d’exportation ukrainienne vers la France, malheureusement, aujourd'hui, la première place est occupée par les déchets. C'est une statistique officielle, et je voudrais personnellement voir quelque chose d'autre à sa place, par exemple les productions du secteur agricole ou les nouvelles technologies. Je voudrais également que la structure de nos échanges commerciaux change, surtout du côté ukrainien. Quelles sont les possibilités ? Certes, l’Ukraine est influencée par la situation sécuritaire actuelle, mais il faut avant tout améliorer le climat commercial. Notre tâche est de montrer qu'il y a vraiment une guerre, pour que l’on ne l’oublie pas, mais également de montrer qu'elle a lieu uniquement dans une région éloignée et confinée. L’Ukraine se transforme, l’Ukraine s’ouvre au monde et nous devons diffuser cette idée le plus largement possible.

Il existe des perspectives. Il y a un intérêt du côté du cercle d’affaires français, surtout dans l’agrobusiness. Nous observons également un vif intérêt dans le secteur énergétique : technologies d’économie d’énergie, énergies renouvelable, production d'énergie. Je vois également un certain intérêt dans le secteur des transports et de la protection de l’environnement. Il existe un grand potentiel dans le domaine de la construction aéronautique, malgré le fait que la coopération n’existe quasiment pas aujourd'hui dans ce secteur. Le tourisme et l’informatique peuvent constituer un domaine d'intérêt également.

Encore une fois, il y a des perspectives. Le principal est que ces perspectives ne restent pas des slogans. Il faut tout faire transformer l’essai en utilisant les possibilités qui s’ouvrent avec l’Accord de libre-échange. Certes, le libre-échange sera douloureux pour certaines entreprises et industries ukrainiennes, mais cela ouvre des voies de développement, alors que l’alternative qui nous a été offerte [l’Union douanière avec la Russie, le Belarus et le Kazakhstan] était une route vers la stagnation. Même si, peut-être, certaines choses semblaient intéressantes à court-terme.

Précédemment vous avez travaillé en tant qu’Ambassadeur d’Ukraine aux Etats-Unis. Quels challenges ne vous attendiez-vous pas à rencontrer ici en France, en comparaison avec les Etats-Unis ?

Même si j’ai longtemps été Ambassadeur d’Ukraine aux Etats-Unis, j’ai été avant cela chef du département, puis ministre-adjoint, où j’étais responsable des relations bilatérales avec la France. Je m’occupais beaucoup des relations avec l’UE et l’OTAN. L’état général des choses était donc plus ou moins clair pour moi. Je n’ai pas rencontré de situations très surprenantes.

Ce qui a changé, c’est la guerre en Ukraine. Les préoccupations deviennent toutes autres. Lorsque l'on voit que ton travail est absolument nécessaire à ton pays, surtout dans les conditions actuelles, on comprend que la responsabilité est immense.

Nous avons déjà discuté du facteur russe, il est présent dans tous les pays, mais le niveau de présence et d’influence sur le processus décisionnel est variable. Malheureusement, la France est parmi les pays où ce facteur est fortement présent et nous le ressentons fortement.

Selon The Washington Post, la Grèce a obtenu 222 milliards de dollars au cours de ces dernières années mais sa situation reste difficile. S’agissant de l’Ukraine, l’aide financière de la part de l’UE s’élève à seulement 5,5 milliards de dollars, mais l’Ukraine travaille dur afin de mener les réformes, elle a rempli les exigences du FMI, elle mène une lutte contre la corruption et fait face à une intervention militaire russe. Attendez-vous davantage d’aide financière et politique pour l’Ukraine de la part de la France et de l’UE ?

Certainement, je voudrais que l’Ukraine reçoive autant que la Grèce. Mais il faut comprendre que la Grèce est membre de l’Union européenne et fait partie de la Zone euro.

J’ai toujours adhéré au point de vue que pour arrêter l’agression militaire russe, trois facteurs sont nécessaires : les efforts diplomatiques, c’est-à-dire la pression sur la Russie via les sanctions ; le développement de la coopération y compris la coopération militaire et technique pour augmenter l’efficacité de notre réponse militaire à l’agression russe ; et toute sorte d’aides, l’aide financière, macroéconomique et politique afin d’aider l’Ukraine à surmonter la crise économique et mener les réformes. Si l'on réunit ces trois facteurs on peut arrêter Poutine et commencer à chercher une solution durable pour la situation en Donbass et pour la Crimée.

Bien sûr, la quantité d’une telle aide devrait être plus élevée, certaines personnes parlaient même d’un « plan Marshall ». Pourquoi ? Il faut comprendre que ce qui se déroule dans l’Est ukrainien n’est pas seulement une lutte pour l’indépendance de l’Ukraine, mais également une lutte pour la stabilité et la construction d’une nouvelle architecture de sécurité réelle, loin des « recettes russes ». Nous luttons pour toute l’Europe et pour l’ensemble du Monde respectueux du droit.

Propos recueillis par Denys KOLESNYK et Grégoire GRANDJEAN

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 09:19

Nathalie-Pasternak.jpgPensez-vous que le conflit qui fait rage dans l’est de l’Ukraine puisse être réglé autrement que par des moyens militaires ?
Il est difficile de continuer à croire que la diplomatie et le dialogue pourront résoudre ce conflit programmé, initié, armé, financé et orchestré par la Russie. Il faut bien comprendre que Moscou n’a jamais eu l’intention de discuter. Ainsi lorsque le Kremlin consent à s’asseoir autour de la table des négociations, c’est par pure tactique afin de se présenter en arbitre et tenter de ne plus apparaitre comme un belligérant. Compte tenu de ce jeu de dupes, l’Union Européenne et tout particulièrement la France doivent poursuivre et augmenter les sanctions afin de ne pas accroitre le potentiel militaire russe. Concrètement, pour reprendre les termes d’Hervé Morin, ancien ministre de la Défense, « il serait incompréhensible que la France livre les Mistrals à la Russie ».

Quels sont les enjeux majeurs des élections législatives anticipées du 26 octobre prochain ?
 Après des mois d’épreuves violentes et après l’élection du Président Porochenko, il est indispensable que les Ukrainiens se dotent d’une représentation parlementaire en phase avec leurs aspirations. La loi sur la lustration, qui interdit selon des critères objectifs à tout député lié au pouvoir précédent, ou ayant fait allégeance au Kremlin, de se présenter est une grand avancée et participe à un changement profond de la société civile elle-même : ce que tu exiges de tes députés tu dois l’appliquer à toi-même ! Plusieurs pays d’Europe centrale et orientale ont emprunté cette voie il y a quelques années. Les Ukrainiens peuvent et doivent le faire à leur tour. Ces élections représentent un épisode charnière qui doit permettre une refonte de la politique. Un point de passage qui ouvre la porte d’une vraie construction démocratique, ces valeurs portées par le Maidan. Un Parlement délesté de ceux qui se sont laissés corrompre par l’ancien pouvoir, un Parlement constitué d’hommes et de femmes qui devront rendre des comptes de leurs actes et de leurs décisions aux Ukrainiens. Il est important qu’elles se déroulent dans les meilleures conditions possibles, malgré la situation de guerre. Et c’est pour cette raison, qu’une nouvelle fois le Comité Représentatif de la Communauté Ukrainienne de France envoie une mission d’observateurs internationaux bénévoles, accrédités par l’Etat ukrainien pour veiller au respect du processus électoral démocratique (voir ici).

Cette année le lauréat du prix "Perspectives Ukrainiennes - Grégoire Orlyk" est l'historien Antoine Arjakovsky. Quel regard portez-vous sur ses travaux ?
 J’aurais envie de dire que ses travaux sont tout simplement essentiels par leur rigueur et leur profondeur mais ils sont bien plus que cela par leur portée universaliste. J’ajouterais qu’au delà de sa démarche de chercheur, le parcours d’Antoine Arjakovsky revêt une dimension symbolique. Français d’origine russe, de confession orthodoxe, il a longtemps vécu en Russie et en Ukraine, il est le co-fondateur de l’Institut Œcuménique d’Ukraine ; il s’est investi avec une énergie sans limite au service des étudiants de l’Université Catholique d’Ukraine auprès desquels son enthousiasme et sa foi en l’avenir sont devenus légendaires. En cela, Antoine Arjakovsky s’est révélé être un homme de terrain et d’ouverture, il est de ceux qui ont permis de construire la jeune et bouillonnante société civile ukrainienne.


Propos recueillis par Frédéric du Hauvel

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 14:13

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Depuis le mois de novembre 2013 l’Ukraine est au coeur de l’attention des médias et de l’opinion publique. En l’espace de quelques mois ce pays a mené ce qu’il est convenu d’appeler « une révolution de la dignité » contre le régime de Victor Yanoukovytch et a signé un traité d’association ambitieux avec l’Union européenne. L’Ukraine a subi simultanément l’annexion de la Crimée par la Russie et la déstabilisation de ses régions russophones de l’Est.

 

Mais connait-on bien ce pays, ses richesses, ses acteurs et ses ressources ? Sait-on quels sont les fondements éthiques et religieux qui ont animé les premiers à défendre la démocratie et les seconds à vouloir protéger le « monde russe » ? Peut-on parler d’une « théologie de Maïdan » ? Et surtout, existent-ils aujourd’hui des issues à la crise géopolitique qui menace d’enflammer l’Europe et le monde ?

 

L’Université catholique d’Ukraine, et son Institut international d’éthique et d’enjeux contemporains, ainsi que le Collège des Bernardins vous invitent à participer à une journée d’étude sur ces questions et à écouter les meilleurs experts du sujet (historiens, philosophes, théologiens, diplomates, …) venus d’Ukraine, de Russie, des États-Unis et de plusieurs pays européens.

 

Pour télécharger le programme, cliquez ici

 

bernardins-partenaires.jpg

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 14:08

20141004-russie-liberte.jpg

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 15:52

Le colloque aura lieu les 26 et 27 juin 2014 à l’ENS de Lyon (amphithéâtre Charles Mérieux), Lyon 7ème 

 

Responsables du colloque : Bernard Lamizet et Valentyna Dymytrova

 

L’inscription est gratuite mais obligatoire : http://ukraine2014.sciencesconf.org/

 UKRAINE-3.jpg

Présentation de l’événement

Les événements qui se déroulent aujourd’hui en Ukraine ne peuvent laisser indifférents les chercheurs en sciences humaines et sociales. Le colloque international "L’espace politique ukrainien : Conflits et recompositions" vise à étudier les conflits et les recompositions qui ont lieu en Ukraine contemporaine dans leur complexité. Une perspective interdisciplinaire adoptée permet de faire dialoguer les approches politique, historique, économique, linguistique, sociologique et communicationnelle autour des concepts d’identité, d’espace public et d’équilibre géopolitique régional. Le colloque accueille des intervenants représentant plusieurs pays : France, Ukraine, Pologne, Estonie, Belgique, Luxembourg, Roumanie, Canada et Etats-Unis. L’invité d’honneur de l’événement est Andrei Kourkov, écrivain ukrainien.

Le programme

Ce colloque est organisé autour de plusieurs grands thèmes (voir le descriptif complet des thèmes dans l’appel à communication complet en français et en anglais) :

  • Histoire et mémoire de l’Ukraine
  • Identités politiques en Ukraine
  • Rapports entre l’économie et la politique en Ukraine
  • Liens entre l’Ukraine et l’Union européenne
  • Liens entre l’Ukraine et la Russie
  • Débat politique, médias et nouveaux médias

JEUDI 26 juin 2014

8.30

Accueil des participants

09:00 - 09:30

Ouverture de la conférence

Renaud Payre, directeur du laboratoire TRIANGLE;

Frédéric Faure, délégué régional du CNRS Rhône Auvergne

09:30 - 10:30

Session plénière

Par Andrei Kourkov, écrivain ukrainien, auteur du Journal de Maidan

10:30 - 10:45

Pause café

SESSION 1 : Histoire et mémoire de l’Ukraine

10:45 - 11:15

« Et prouverons, frères, que nous sommes de la lignée des Cosaques ». Un mythe pour unir l'Ukraine ? - Maxime Deschanet, INALCO

11:15 - 11:45

V’jačeslav Lypyns’kyj et la composante polonaise de l’identité politique ukrainienne - Giuseppe Perri, Université Libre de Bruxelles

11:45 - 12:15

L'Ukraine : un enjeu ethnographique. Le cas du pays houtsoule. - Boris Czerny, Université de Caen Basse-Normandie

12:15 - 12:45

Une mémoire-agression - Nikolay Koposov, Georgia Institute of Technology

12:45 - 14:00

Déjeuner

SESSION 2 : Identités politiques en Ukraine

14:00 - 14:30

Mobilisations mémorielles et exacerbation du clivage régional : Le rôle décisif de l'extrême-droite dans la « Révolution nationale » - Olha Ostriitchouk, Université d'Ottawa

14:30 - 15:00

La révolution n‘aura pas lieu : la gauche radicale ukrainienne au confluent de deux courants contraires - Julien Paret, INALCO

15:00 - 15:30

L’Ukraine après le Maydan: une nouvelle identité ? - Oleksandr Cherednychenko, Université nationale Chevtchenko de Kyiv

15:30 - 16:00

La diaspora ukrainienne et le soutien à l'Ukraine (novembre 2013-décembre 2014) - Dmytro Reshetchenko, Département des études des Ukrainiens hors frontières, Archives Nationales d'Ukraine, Kyiv

16:00 - 16:15

Pause café

SESSION 3 : Economie et politique en Ukraine

16:15 - 16:45

L'enjeu du Donbass dans l'affrontement russo-ukrainie - Apoli Bertrand Kameni

16:45 - 17:15

Les problèmes démographiques en Ukraine sous l'aspect des processus géopolitiques - Irina Barilo, Université nationale V. N. Karasine de Kharkiv

17:15 - 17:45

From informal practices to informal governance: reflections on Ukraine - Abel Polese, Tallinn University

19 -20h30

Table ronde journalistes - chercheurs  à l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon

27 juin 2014

09:00 - 10:00

Session plénière La politique extérieure de l'Ukraine avant et après Euromaydan

Par Grygorii Perepelytsia, Académie diplomatique auprès du Ministère des Affaires Etrangères d'Ukraine

SESSION 4 : L’Ukraine et l’Union européenne

10:00 - 10:30

Le Parlement européen dans la crise ukrainienne - Xavier Follebouckt, Université Catholique de Louvain

10:30 - 11:00

L'influence de la crise ukrainienne sur le processus d'intégration européenne de la République de Moldavie - Bartłomiej Zdaniuk, Université de Varsovie

11:00 - 11:15

Pause café

SESSION 5 : L’Ukraine et la Russie

11:15 - 11:45

L'Ukraine : un enjeu crucial dans la rivalité polono-russe - David Zdrojewski, Ecole européenne de Luxembourg

11:45 - 12:15

Le rôle de la langue dans la crise ukrainienne d'aujourd'hui : le problème du bilinguisme - Natalya Shevchenko, Université Lyon 2

12:15 - 12:45

Ukraine 2014: bringing imperial borderlands back in - Sebastian Huluban

12:45 - 13:40

Déjeuner

SESSION 6 : Débat politique, médias et nouveaux médias

13:40 - 14:10

Determination of TV airtime in Ukraine (late 2013 - early 2014): A compromise between social responsibility and new market laws - Andrii Chuzhykov, Kyiv National University of Economic

14:10 - 14:40

Les médias sociaux et les tendances de la coopération nationale et culturelle en Ukraine - Oksana Lychkovska, Université Nationale d'Odessa d'I.I. Metchnikov (Ukraine)

14:40 - 15:10

La couverture des événements ukrainiens de l'hiver-printemps 2014 dans les réseaux sociaux russes : les « nouveaux » médias au service de la propagande étatique - Alexander Kondratov, Université Stendhal - Grenoble III

15:10 - 15:30

Pause café

SESSION 7 : Rhétorique et esthétique des identités en Ukraine

15:30 - 16:00

Rhétorique de l'alientité - Bernard Lamizet, Institut d'Etudes Politiques de Lyon

16:00 - 16:30

Recompositions politiques et reconfigurations esthétiques en Ukraine aujourd'hui - Maryna Zholud Py, Université Rennes 2

16:30 - 17:00

Political and Civil Rhetoric of "Euromaidan" Protest - Nadiya Trach, National University of Kyiv-Mohyla Academy

 

 

18:30 - 20:30

Grande Conférence d'Actualité « UKRAINE. MAIDAN. 2014 »

Amphithéâtre Laprade, Université Lyon 2

     

Partenaires du colloque

  • ENS de Lyon
  • Sciences Po Lyon
  • Université Lyon 2
  • CNRS
  • Ambassade de France en Ukraine
  • Laboratoire EA ELICO

Voir le communiqué de presse

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 17:27

Remi Pauvros, député de la 3ᵉ circonscription du Nord, président du groupe d'amitié France-Ukraine à l'Assemblée nationale salue les efforts accomplis par les autorités électorales, dans des circonstances exceptionnelles, pour organiser une élection réussie, selon les dires de l’ensemble des observateurs internationaux.

 

Communique-de-presse-GA-France-Ukraine-280514.jpg

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 09:34

inalco-crimee-2014-03-13.jpg

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 23:20

Séminaire "Entre UE et Russie, les nouveaux défis ukrainiens."

Le mardi 11 mars 2014, de 8h30 à 10h30, dans les salons d'honneur de l'INALCO, 2 rue de Lille Paris 7è.

Participeront à ce séminaire
Emmanuelle Armandon, CREE-INALCO, auteur du livre "La Crimée entre Russie et Ukraine – Un conflit qui n’a pas eu lieu, Bruxelles, De Boeck – Bruylant, décembre 2012
Michel Foucher, auteur du livre "L’Obsession des frontières", 3e édition, Tempus Perrin, janvier 2012
Julien Vercueil, CREE-INALCO, auteur de "Les Pays Emergents. Brésil - Russie - Inde - Chine... Mutations économiques et nouveaux défis", Bréal, 3ème édition 2012

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 15:46

sauphie-auconie.jpgL'Ukraine vient de vivre des événements tragiques. Près d'une centaine de ses citoyens ont perdu la vie au nom de la démocratie et de l'Europe.


Que l'on puisse encore aujourd'hui, sur notre continent, être assassiné sur ordre des autorités publiques ; que l'on puisse encore aujourd'hui, mourir au nom d'un rêve européen, nous rappellent que ni la démocratie ni l'Europe ne doivent jamais être considérées comme acquises.


En tant que députée européenne, je tiens tout d'abord à vous exprimer toute mon admiration pour le peuple ukrainien, qui, en l'espace de dix ans, nous a prouvé à deux reprises sa capacité à s'unir pour le progrès de l'État de droit.


J'ai personnellement suivi avec beaucoup d'émotion les événements de ces dernières semaines. Au sein du Parlement européen, je me bats pour que la bravoure des héros de Maïdan soit reconnue. J'ai co-signée une résolution appelant à la mise en place d'une commission indépendante pour investiguer les violations des droits de l'homme pendant les manifestations et au retour d'une situation apaisée par le biais d'une nouvelle élection présidentielle qui aura lieu - le symbole est beau - le même jour que les élections européennes, le 25 mai 2014.


Je soutiens également l'initiative visant à installer au Parlement européen à Bruxelles une plaque commémorant les événements de la place Maïdan.


L'UDI, mon parti politique, s'est fortement mobilisée et a interpellé à plusieurs reprises les autorités nationales et européennes afin qu'elles agissent plus directement contre l'influence néfaste exercée par la Russie.


Aujourd'hui, l'Ukraine peut se tourner plus sereinement vers l'Union européenne et négocier l'accord d'association qui est sur la table depuis plusieurs mois. Je m'en réjouis. Je ne manquerai pas de suivre attentivement l'évolution de la situation.

 

Sophie Auconie,

Député Européen

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