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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 22:39

Entretien avec Iulia Nosar, organisatrice de l’exposition « Bakteria » au Centre Culturel de l’Ambassade d’Ukraine en France.
Iulia Nosar, membre du collectif d’artistes ukrainiens « Bakteria », crée pendant la Révolution de la Dignité à Maïdan, a présenté pour la première fois au public parisien les œuvres graphiques de ce nouveau groupe hors du commun.
Une galerie « Baktéria » a été ouverte dans le quartier de Kyiv – Podol. Ivan Semesyuk est l’un de créateur de cet espace culturel et artistique avec une vision très libre de l’art et de son expression. Ivan fait également partie du projet « JlobArt ».
L’exposition « Bakteria » a eu lieu à Paris en décembre 2014 grâce aux efforts d’Iulia Nosar qui nous présente s
on projet.


Iulia, quelles sont vos impressions du vernissage ? Est-ce que vous avez atteint votre but avec cette exposition ?


L’idée de cette exposition m’est venue après les événements en Ukraine. (Décembre 2013 et février 2014). La culture était toujours sous-financée en Ukraine. J’ai compris que je devais faire quelque chose moi-même. J’ai voulu populariser l’art ukrainien actuel en France, sortir des stéréotypes que l’art ukrainien traditionnel, montrer qu’au-delà des pyssankas et des sharovarys, nous avons l’art contemporain digne de ce nom. Nous avons des artistes du niveau européen et il faut les faire connaître.


C’était mon objectif de réaliser ce projet. Je suis moi-même l’artiste et les peintres exposés sont mes amis. Olexa Mann et Ivan Semesuyk sont à l’origine de la création du groupe d’artistes « Bakteria ». Anton Gaouk, Vitaliy Kravets et moi-même en font partie également. Le concept est de ne pas avoir de concept !


Comment j’ai pu réaliser ce projet ? De point de vue technique ce n’était pas très difficile, par contre, il était plus difficile de lutter contre la bureaucratie sur place. L’Ambassadeur d’Ukraine en France Monsieur Shamchour m’a soutenu et cette exposition a pu voir le jour.
C’est notre devoir de montrer qu’en Ukraine il y a des artistes professionnels du niveau européen qui sont aussi bien que les artistes français ou même mieux. Il est très important de faire le travail préalable pour attirer les visiteurs vers le Centre Culturel de l’Ambassade d’Ukraine, faire de la publicité pour l’exposition. J’aurais aimé offrir plus de visibilité à nos artistes, mais je suis quand même satisfaite des résultats. J’ai rencontré des nouvelles personnes qui ont été surpris et heureux de faire la découverte de ces artistes.


Mon objectif principal était de sortir de la communauté ukrainienne et aller vers « le monde extérieur », c’est –à-dire, vers le public français connu pour son exigence. Et je pense que cet objectif a été partiellement atteint, j’ai eu le retour positif.


Quels sont mes projets pour l’avenir ? Populariser la culture ukrainienne en France. Il y a une nouvelle exposition en vue. J’ai peu de temps pour mon propre travail créatif, mais j’essaie !

Propos recueillis par Olena Codet

affiche de l’exposition Bakteria

affiche de l’exposition Bakteria

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 22:59
Parution d'un premier dictionnaire ukrainien-français en ligne

Martin Hromek de la maison d'édition Lingea annonce le lancement en ligne du dictionnaire ukrainien-français:

"La société Lingea, basée en République tchèque, s'est mise à sortir ses propres dictionnaires il y a une quinzaine d'années. Tout d'abord, elle se concentrait sur les langues dites mondiales. Or comme la République tchèque possède une importante communauté ukrainienne, notre motivation a été de satisfaire le nombre augmentant de Tchèques qui s'intéressent à l'Ukraine et à sa langue. Pour cette raison, la société Lingea a publié son guide de conversation tchèque-ukrainien accompagné d'un petit dictionnaire de 3 000 entrées.

Comme nous avons des filiales en plusieurs pays de l'Europe centrale (actuellement en Pologne, Hongrie, Roumanie, Slovaquie et Serbie), nous avons dû changer de style de travail pour faciliter le développement de dictionnaires destinés pour plusieurs marchés européens. De ce fait, nos traducteurs ne travaillent pas en général sur des dictionnaires concrets tels que le dictionnaire français-ukrainien, le dictionnaire tchèque-ukrainien, etc., mais cherchent à exprimer les acceptions des mots pour permettre de développer plusieurs dictionnaires à partir d'une seule base de données.

Cette innovation nous a permis de nous mettre à préparer non seulement des guides de conversations, mais aussi des dictionnaires. C'est pourquoi la société Lingea a lancé son site www.dict.com qui propose plusieurs combinaisons de dictionnaires dont le dictionnaire français-ukrainien (qui contient 19 000 entrées, 7 000 exemples et 40 000 traductions) et ukrainien-français (21 700 entrées, 5 400 exemples, 49 700 traductions).

Les dictionnaires ukrainiens sont rédigés par notre équipe de traducteurs (qui comprend des membres de la communauté ukrainienne) en collaboration avec la Faculté de Lettres de l'Université Masaryk de Brno où existe une longue tradition des études ukrainiennes.

La société Lingea développe également des dictionnaires informatisés et des applications mobiles pour permettre aux mobinautes d'utiliser nos dictionnaires à tout moment. Or le bon fonctionnement d'une telle application repose sur la description morphologique de la langue de sais ainsi que de la langue cible. Comme nous n'avons pas encore terminé les travaux sur la morphologie ukrainienne, nous ne pouvons pas encore garantir aucune date de lancement de notre dictionnaire français-ukrainien en version pour les smartphones et pour les tablettes. Pour ce qui est les dictionnaires en format papier, nous n'envisageons de publier nos propres dictionnaires en France vu que la société Lingea n'a pas de filiale dans ce pays."

Martin Hromek rajoute pour terminer que, comme mentionné ci-dessus, la communauté ukrainienne est la deuxième plus importante minorité de la République tchèque, c'est une raison pour laquelle le site de Lingea nechybujte.cz regroupant tous dictionnaires tchèques est disponible également en ukrainien.

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 22:09
S.E.Oleg Shamshur, ambassadeur d'Ukraine en France
S.E.Oleg Shamshur, ambassadeur d'Ukraine en France

Entretien avec son excellence, Oleg Shamshur, Ambassadeur d'Ukraine en France

Quels sont les dossiers prioritaires de l’Ambassade d’Ukraine en France ?

Il est évident que la priorité est de traiter tout ce qui se rapporte à l’agression russe en Ukraine. Comme vous le savez, la France participe activement à la recherche de voies diplomatiques et pacifiques afin d’aboutir à désescalade de la situation.

Nous nous employons à communiquer sur les événements en Ukraine. Nous transférons des informations aux autorités françaises ainsi qu’à la population française en utilisant tous les moyens dont nous disposons, à savoir les voies de communication officielles, l'utilisation des médias et d’Internet, le Centre culturel et d’information auprès de l’Ambassade de France en Ukraine, etc. Cette information ne se limite pas à la situation militaire et la Crimée. Nous nous appliquons également à communiquer des informations essentielles sur l’Ukraine. Sa culture, sa langue, son histoire, ses traditions et sa vision du futur, celles-ci étant souvent méconnues des Français.

Avec les autorités françaises, nous travaillons beaucoup sur coopération dans différents domaines qui permettrait de mener les réformes dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord d’association UE-Ukraine. Cette mission est aussi l’une des priorités clés.

Nous travaillons également à la promotion et à la facilitation du développement des relations commerciales entre la France et l’Ukraine. Nous avons besoin d’une amélioration radicale du climat des affaires, autrement dit, de la mise en place du programme des réformes. Nous communiquons le plus possible auprès des cercles d’affaires français sur les changements qui prennent place actuellement en Ukraine. Nous mettons aussi en relation les cercles d’affaires ukrainiens avec des entreprises en France. Il faut mettre en lumière l’intérêt commun que partagent l’Ukraine et la France et leurs cercles d’affaires respectifs. Cet intérêt commun est primordial pour qu’une relation durable se mette en place.

L’amélioration de la coopération avec les associations ukrainiennes traditionnelles telles que le CRCUF ainsi que celles qui ont vu le jour plus récemment et qui se développent aujourd'hui, en particulier les organisations bénévoles, est également pour nous un objectif prioritaire. Nous travaillons avec les organisations qui fournissent une aide humanitaire à l’Ukraine, avant tout dans le contexte de la guerre : par exemple les organisations qui s’occupent de l’aide aux blessés ou qui apportent un soutien aux civils subissant le conflit de plein fouet. Notre mission diplomatique travaille également avec les organisations et associations qui soutiennent notre pays dans le processus de réformes.

La classe politique française est très divisée concernant l’annexion de la Crimée et l’intervention russe dans le Donbass ukrainien. Selon vous, qu'est-ce qui a divisé la classe politique française et la société française concernant les événements en Ukraine ?

Premièrement, l'attitude d’une large partie de la société française envers l'Ukraine n’est pas une surprise. En effet, dès le début de la révolution de la dignité « Euromaïdan », l'opinion française était ambiguë. Cette ambiguïté n’a pas cessé d’exister même après l’agression russe. Je vois dans la vie politique française un courant très attentif au positionnement stratégique de la Russie. S'il n'est pas russophile, il témoigne d’une sensibilité très importante aux intérêts russes et cela n’aide certainement pas à la formation d’une politique réaliste et constructive envers l’Ukraine. Comment l’expliquer ? Il n’y a pas d’explication simple. Un certain nombre de facteurs jouent – il y a l’Histoire, et certains intérêts économiques, mais je voudrais souligner que je suis absolument convaincu qu’il ne s’agit pas des intérêts de certaines grandes entreprises, qui comme dans chaque pays, peuvent influencer la politique de leur pays. Il n’est pas possible de l’expliquer sans penser à la psychologie sociale. Un facteur émotionnel joue. Cet ensemble influence la formation du courant russophile, l’attitude trop attentive envers les soi-disant intérêts de la Russie. La Russie travaille certainement dans toutes les directions possibles, elle utilise tout son arsenal pour promouvoir un tel courant.


Il faut que l’on nous comprenne bien, si l’on fait abstraction du conflit actuel, la France et sa classe politique ont le droit de développer des relations avec n’importe quel pays, comme ils le souhaitent. Alors quel est notre « souci » ? Qu’une attitude si attentive envers les intérêts russes n’ait effet néfaste sur la politique envers l’Ukraine. Cela a une grande importance surtout dans les conditions actuelles. Il ne faut jamais oublier que quand on dit qu’il ne faut pas mécontenter la Russie, qu’il faut prendre en considération ses intérêts, - il faut se souvenir qu’il s’agit d’un pays-agresseur qui a violé toutes les règles du jeu, tous les principes du droit international et n'a pas un comportement approprié. C’est pour cela que l’Europe et plus généralement le monde ne devraient pas chercher des moyens pour compenser les pertes causées à la Russie par un tel comportement, mais ils devraient dire qu’un tel comportement est inacceptable et prendre les mesures appropriées, a minima, via un régime de sanctions.

Il me semble parfois que certains hommes politiques et certains experts en France vivent dans un monde d’illusions en pensant que l’on peut toujours être d’accord avec la Russie, que la Russie est intéressée à trouver un d’accord, qu’un retour vers le status quo ante bellum est possible. Il n’est pas possible parce que le leadership russe actuel ne le souhaite pas.

Quels sont les perspectives de la coopération économique franco-ukrainienne ?

La situation actuelle est assez difficile, car les échanges commerciaux ont diminué récemment entre nos deux pays. Il faut arrêter ces tendances, il faut que ces échanges augmentent et moi-même, en tant qu’Ambassadeur d’Ukraine en France, je suis, avant tout, pour que les exportations ukrainiennes vers la France augmentent. Nous souhaitons bien sûr que les investissements français arrivent en Ukraine. S'agissant de la structure d’exportation ukrainienne vers la France, malheureusement, aujourd'hui, la première place est occupée par les déchets. C'est une statistique officielle, et je voudrais personnellement voir quelque chose d'autre à sa place, par exemple les productions du secteur agricole ou les nouvelles technologies. Je voudrais également que la structure de nos échanges commerciaux change, surtout du côté ukrainien. Quelles sont les possibilités ? Certes, l’Ukraine est influencée par la situation sécuritaire actuelle, mais il faut avant tout améliorer le climat commercial. Notre tâche est de montrer qu'il y a vraiment une guerre, pour que l’on ne l’oublie pas, mais également de montrer qu'elle a lieu uniquement dans une région éloignée et confinée. L’Ukraine se transforme, l’Ukraine s’ouvre au monde et nous devons diffuser cette idée le plus largement possible.

Il existe des perspectives. Il y a un intérêt du côté du cercle d’affaires français, surtout dans l’agrobusiness. Nous observons également un vif intérêt dans le secteur énergétique : technologies d’économie d’énergie, énergies renouvelable, production d'énergie. Je vois également un certain intérêt dans le secteur des transports et de la protection de l’environnement. Il existe un grand potentiel dans le domaine de la construction aéronautique, malgré le fait que la coopération n’existe quasiment pas aujourd'hui dans ce secteur. Le tourisme et l’informatique peuvent constituer un domaine d'intérêt également.

Encore une fois, il y a des perspectives. Le principal est que ces perspectives ne restent pas des slogans. Il faut tout faire transformer l’essai en utilisant les possibilités qui s’ouvrent avec l’Accord de libre-échange. Certes, le libre-échange sera douloureux pour certaines entreprises et industries ukrainiennes, mais cela ouvre des voies de développement, alors que l’alternative qui nous a été offerte [l’Union douanière avec la Russie, le Belarus et le Kazakhstan] était une route vers la stagnation. Même si, peut-être, certaines choses semblaient intéressantes à court-terme.

Précédemment vous avez travaillé en tant qu’Ambassadeur d’Ukraine aux Etats-Unis. Quels challenges ne vous attendiez-vous pas à rencontrer ici en France, en comparaison avec les Etats-Unis ?

Même si j’ai longtemps été Ambassadeur d’Ukraine aux Etats-Unis, j’ai été avant cela chef du département, puis ministre-adjoint, où j’étais responsable des relations bilatérales avec la France. Je m’occupais beaucoup des relations avec l’UE et l’OTAN. L’état général des choses était donc plus ou moins clair pour moi. Je n’ai pas rencontré de situations très surprenantes.

Ce qui a changé, c’est la guerre en Ukraine. Les préoccupations deviennent toutes autres. Lorsque l'on voit que ton travail est absolument nécessaire à ton pays, surtout dans les conditions actuelles, on comprend que la responsabilité est immense.

Nous avons déjà discuté du facteur russe, il est présent dans tous les pays, mais le niveau de présence et d’influence sur le processus décisionnel est variable. Malheureusement, la France est parmi les pays où ce facteur est fortement présent et nous le ressentons fortement.

Selon The Washington Post, la Grèce a obtenu 222 milliards de dollars au cours de ces dernières années mais sa situation reste difficile. S’agissant de l’Ukraine, l’aide financière de la part de l’UE s’élève à seulement 5,5 milliards de dollars, mais l’Ukraine travaille dur afin de mener les réformes, elle a rempli les exigences du FMI, elle mène une lutte contre la corruption et fait face à une intervention militaire russe. Attendez-vous davantage d’aide financière et politique pour l’Ukraine de la part de la France et de l’UE ?

Certainement, je voudrais que l’Ukraine reçoive autant que la Grèce. Mais il faut comprendre que la Grèce est membre de l’Union européenne et fait partie de la Zone euro.

J’ai toujours adhéré au point de vue que pour arrêter l’agression militaire russe, trois facteurs sont nécessaires : les efforts diplomatiques, c’est-à-dire la pression sur la Russie via les sanctions ; le développement de la coopération y compris la coopération militaire et technique pour augmenter l’efficacité de notre réponse militaire à l’agression russe ; et toute sorte d’aides, l’aide financière, macroéconomique et politique afin d’aider l’Ukraine à surmonter la crise économique et mener les réformes. Si l'on réunit ces trois facteurs on peut arrêter Poutine et commencer à chercher une solution durable pour la situation en Donbass et pour la Crimée.

Bien sûr, la quantité d’une telle aide devrait être plus élevée, certaines personnes parlaient même d’un « plan Marshall ». Pourquoi ? Il faut comprendre que ce qui se déroule dans l’Est ukrainien n’est pas seulement une lutte pour l’indépendance de l’Ukraine, mais également une lutte pour la stabilité et la construction d’une nouvelle architecture de sécurité réelle, loin des « recettes russes ». Nous luttons pour toute l’Europe et pour l’ensemble du Monde respectueux du droit.

Propos recueillis par Denys KOLESNYK et Grégoire GRANDJEAN

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 21:23

Le bulletin de Septembre 2015 de Perspectives Ukrainiennes est disponible sur la page Archive des bulletins de Perspectives Ukrainiennes ou en cliquant ici


Au sommaire:
p. 1 : Isabelle Dumont nouvelle ambassadrice de France en Ukraine
p. 2 : Communiqué de Chantal Guittet, Présidente du Groupe d’Amitié France- Russie à l’Assem-blée Nationale
p. 3 : Lettre ouverte de Son Excellence Oleg Shamshur Ambassadeur d'Ukraine en France à Thierry Mariani, député Les Républicains
p. 4-5 : Entretien avec Son Excellence, Oleg Shamshur, Ambassadeur d'Ukrain
e en France
p. 6-7: Agenda culturel
p. 8 : Actualité du livre

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 21:05
Le roman graphique «Héros malgré lui» à Bruxelles !

Les auteurs du roman graphique «Héros malgré lui», Mikhai Tymoshenko et Cyril Horiszny, sont invités à la «Fête de la bande dessinée» du 4 au 6 septembre 2015, qui se tiendra au Parc royal de Bruxelles. «Héros malgré lui» (Lviv, 2014, éditions Leopol) est l’adaptation en bande dessinée d’un roman de l'écrivain classique ukrainien Ivan Franko (1856-1916) sur la Révolution de 1848, le «Printemps des Peuples».

Mikhai Tymoshenko, artiste polyvalent, illustrateur, peintre, sculpteur et dessinateur, vit et crée depuis plus de 15 ans en Ukraine (Lviv). Il exposera des illustrations tirées du livre, co-créé avec Cyril Horiszny, photojournaliste et éditeur français résidant en Ukraine.

A cette occasion, seront présentées en présence des auteurs, dix pages grand format du roman graphique (traduction en français: Sviatoslav Mazuryk - www.scythica.fr). Mikhai Tymoshenko et Cyril Horiszny animeront également un masterclass sur la création de personnages et participeront à une conférence sur la situation de la BD en Europe de l’Est (Pavillon International B1-EUNIC).

Cet événement est organisé par l'Institut culturel roumain Bruxelles et l'Alliance française de Bruxelles-Europe dans le cadre d'un projet d'EUNIC Bruxelles (le réseau européen des instituts culturels nationaux à Bruxelles), en concertation avec VisitBrussels.

Entrée libre.

Date: Vendredi, 4 septembre, 15:30-22:00
Samedi, 5 septembre, 10:00-22:00
Dimanche, 6 septembre 10:00-18:00
Lieu: Parc royal de Bruxelles (Pavillon International B1-EUNIC).
Note pour les journalistes: renseignements supplémentaires et demandes d'interview auprès de: bruxelles@icr.ro
Site internet: www.icr.ro/bruxelles_/
Fête de la BD: www.visitbrussels.be/bitc/BE_fr/fete-de-la-bd.do

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 22:51

Les rencontres entre les artistes des différentes cultures donnent naissance à de nouvelles idées et à de nouveaux projets. Depuis une dizaine d’années grâce à la construction des initiatives avec le soutien de l’ambassade de France en Ukraine et notamment dans le cadre du Printemps français, les projets foisonnent. Malgré le manque de financement, l’enthousiasme reste une force de propulsion de tant de créateurs. Nous vous présentons deux initiatives— l’exposition « Ukraine extraordinaire » montrée à Slow Galerie et l’exposition Bakteria présentée au Centre culturel de l’ambassade d’Ukraine en France, comme la suite des rencontres engendrées lors du Printemps français en Ukraine.

Au sommaire:
- Exposition « Ukraine Extraordinaire » à Slow Galerie à Paris
- Le projet « The Parisianer » au festival « Le Printemps français en Ukraine »
- Exposition « Bakteria » au Centre Culturel de l’Ambassade d’Ukraine en France

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 23:32
affiche du Concert
affiche du Concert

UKRAINE: des talents pour l’avenir

Chœur de Chambre de l’École de musique Lysenko à Kyiv
http://www.chorusgirls.org/en/,
Lauréat de Concours Internationaux
Chef de chœur: Yulia Poutchko-Kolesnyk
Maître de musique: Vira Shemchuk

Les recettes iront au profit des enfants touchés par la guerre en Ukraine
http://amc.ukr.fr/unesco/

Entrée libre sur pré-réservation ou invitation,
don/participation libre à l’association “Aide Médicale & Caritative France-Ukraine“

Pre-réservations:
http://concertunesco.ukr.fr/
https://www.weezevent.com/unesco20150626

Venez-nombreux pour profiter d’un concert d’exception et soutenir une cause noble!

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 22:49
Lesia Voronina
Lesia Voronina

Club littéraire ukrainien invite à la rencontre avec Lesia Voronina, auteure des livres pour enfants samedi 27 juin 2015 à 17h (6 rue de Palestine, 75019 Paris).

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 21:09
Projection des films ukrainiens, dimanche 28 juin 2015 à 13h à la bibliothèque Simon Petlura

Projection en avant-première du documentaire Mama’s Heart. Gongadze, précédé de Passion, court métrage de Vyacheslav Bihun. La séance se déroulera en présence du réalisateur, suivie d’une discussion animée par Lubomir Hosejko.

Dimanche 28 juin, 13.00 h. Bibliothèque ukrainienne, 6 rue de Palestine, Paris 19ème, M° Jourdain.

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 23:32

Dans le cadre de la journée Focus sur l'Ukraine à l'INALCO, Lubomir Hosejko, historien du cinéma, parlera des studios d'Odessa, à l'heure du Hollywood ukrainien avec la projection du film Taras Triassylo de Piotr Tchardynine (1926, Odessa).

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